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LOGEMENTS GROUPÉS_MOLENBEEK - BA3

Ce projet se situe dans le quartier de Molenbeek, à deux pas de la gare de l’ouest et dans un quartier en forte demande d’espace public, mais également de logements. Ce projet est une tentative afin de trouver des réponses au manque grandissant de logements dans la ville de Bruxelles. Les quartiers du nord de la ville semblent alors être une piste intéressante, car ils possèdent une abondance de bâtiments industriels en attente de réaffectation. La majorité de ces bâtiments exploitent de très larges superficies au sol, mais ne se développent que sur un ou deux niveaux. La volonté est de superposer à ces fonctions industrielles des ensembles de logements. Cette solution permettrait d’exploiter l’espace vertical disponible, tout en conservant les fonctions de base du bâtiment d’origine. 

Ce projet se concentre plus précisément sur le dépôt de tram de la STIB, situé rue d’Enghien.

Lors de la création du plan-masse, la décision de créer un ensemble de logements se rapprochant du caractère de la maison individuelle a été prise. Cette disposition permet de venir insérer dans le nouveau plan-masse des espaces publics qui feront le lien entre cet ensemble surélevé et le reste du quartier. Ces espaces publics permettent d’amener la ville sur la dalle, mais également de reconnecter ces logements à la ville. 

Le projet d’urbanisme met en place un ensemble de logements aux gabarits se rapprochant de celui des habitations individuelles. Il tente de mettre en place un urbanisme évoquant les ambiances que l’on peut retrouver dans un village. Il organise des logements individuels, des rues, des places publiques et des chemins.
La volonté du projet d’architecture est d’affirmer le propos du projet d’urbanisme. 
Pour y parvenir, l’archétype de la maison et les codes qui lui sont propres sont utilisés pour renforcer l’image du logement individuel à son extrême. Chaque logement possède son entrée au rez-de-chaussée, sa sonnette, son espace extérieur, une matérialité qui lui est propre... 
Les maisons sont conçues sur un même principe structurel simple qui permet une grande flexibilité et liberté d’usage. Les habitants s’approprient leur maison et s’identifient à celle-ci. 
L’utilisation de ce gabarit permet également d’offrir des espaces extérieurs en lien direct avec la dalle, et donc l’espace public ; manière d’inciter à l’utilisation de celui-ci.
Des espaces communs sont également disposés en bordure de l’espace public afin de venir dynamiser ces places. Afin d’assurer une dynamique de quartier constante, l’organisation d’un grand nombre de typologies, répondant à des besoins de personnes de différents milieux et tranches d’âge, semble évidente. 
Le projet met l’accent sur la mixité et tente d’offrir une multitude de typologies et d’espaces fortement appropriables, à usage libre. 
Dans une société où les situations familiales évoluent rapidement, la nécessité de concevoir des logements avec une grande flexibilité paraît également essentielle. C’est pourquoi le projet propose des espaces conçus sur le modèle du plan libre. Sur celui-ci, les espaces peuvent être délimités par des parois coulissantes ou du mobilier, ce qui permet une réorganisation aisée du logement en cas de départ ou arrivée d’un nouvel habitant.
Les fonctions permanentes (cuisine, salle de bain, escaliers, etc.) permettent également de délimiter de manière claire les différents espaces. 
Le jardin d’hiver offre également un espace flexible appropriable supplémentaire et permet, pendant certaines périodes de l’année et à moindre coût de servir de pièces de vie. Toujours dans cette idée de liberté d’usage des espaces. 

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